La nature et la composition des produits aujourd’hui mis sur le marché a beaucoup changé. D’une offre de produits relativement simple, aux déclinaisons peu nombreuses, les marques sont passées à des gammes tentaculaires, qui introduisent une grande complexité dans la formulation. D’autre part, l’époque où les consommateurs choisissaient leurs produits alimentaires sans consulter l’étiquetage est depuis longtemps révolue. Scandales alimentaires et préoccupations nutritionnelles des consommateurs ont poussé les méthodes à évoluer.
Categorie : Réglementation agroalimentaire et INCO
Si la pollution physique comme les emballages est un axe majeur, il ne faut pas minimiser l’impact de la pollution de l’air. Les particules fines sont le principal contributeur à l’effet de serre après le CO2. Ces polluants ayant une courte durée de vie (de quelques jours à quelques années), des actions concrètes envers leur réduction porterons rapidement leur fruit et pourront ralentir le changement climatique à court terme. Ces actions se trouvent souvent être complémentaires de celles visant à réduire le CO2.
Les allégations nutritionnelles et de santé sont de puissants atouts marketing pour les industriels de l’agroalimentaire et souvent synonymes de défis pour les équipes R&D et réglementaires. Mais quelles sont les différences entre ces deux types d’allégations ? Les contraintes réglementaires sont-elles bien respectées ? Et comment s’y conformer ?
A l’heure où 91% des consommateurs considèrent ne pas connaître l’origine des viandes intégrées aux plats préparés, les industriels sont soumis à des obligations minimales de transparence. Retour sur le décret n°2018-1239 qui concerne les obligations d’étiquetage de l’origine de la viande et du lait.
Le 19 septembre 2018, l’association de protection de consommateurs foodwatch lançait une pétition visant un géant de l’industrie laitière. Mais ce qui est dénoncé comme une volonté de tromper le consommateur est-il vraiment à mettre sur le dos de l’industriel ? Que dit la réglementation ?
En novembre 2017, la DGCCRF précisait les modalités d’application de l’article 4 du règlement n°1334/2008 portant sur les denrées aromatisées, et notamment les dénominations fantaisies et légales à utiliser pour ne pas induire le consommateur en erreur, l’un des principes fondateurs du règlement « Inco » n°1169/2011.
La QUID (QUantitative Ingredient Declaration) est la déclaration des quantités des ingrédients qui composent un produit alimentaire emballé destiné à la vente. L’étiquetage des pourcentages d’ingrédients vise à informer le consommateur en évitant toute ambiguïté relative aux allégations revendiquées
L’exportation des produits français à l’étranger est aujourd’hui un facteur clé de réussite pour les sociétés françaises. L’industrie agroalimentaire française est le troisième secteur exportateur en 2015 (après l’aéronautique et la chimie). Un positionnement qui nous montre bien la capacité des IAA françaises à exporter leurs produits en dehors des frontières.1
Aujourd’hui Mardi 13 Décembre 2016, marque l’entrée en vigueur de la dernière échange du règlement INCO, à savoir l’affichage obligatoire de la déclaration nutritionnelle. Dorénavant, industriels et distributeurs de l’alimentaire se doivent d’être en conformité avec les exigences de la réglementation INCO.
Pour rappel l’objectif principal de ce règlement est de permettre une standardisation des informations, les rendant plus lisibles pour le consommateur. Dorénavant les consommateurs peuvent acheter et consommer leurs produits avec discernement.
La réglementation alimentaire est une préoccupation grandissante au sein de chaque pays. C’est pourquoi j’ai décidé d’aborder aujourd’hui la nouvelle réglementation concernant l’étiquetage nutritionnel des denrées alimentaires en Amérique. Appelée FSMA (Food Safety Modernization Act) soit la loi de modernisation de la sécurité alimentaire en français, cette législation est l’équivalent de notre réglementation INCO à quelques exigences près.