Un nombre croissant d’aliments vendus au sein de l’Union Européenne font l’objet d’allégations nutritionnelles et de santé. Pour rappel, selon l’autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), on entend par allégation de santé toute mention utilisée sur les étiquettes selon lesquelles la consommation d’un aliment donné ou d’un de ses ingrédients possède des propriétés nutritionnelles bénéfiques pour la santé. Il s’agit par exemple des mentions «les phytostérols contribuent à la baisse des taux de cholestérol, un facteur de risque dans le développement des maladies coronariennes» ou «le calcium peut contribuer à améliorer la densité osseuse».
C’est officiel, à compter du 26 septembre, 60 supermarchés situés dans 4 régions de France (Ile de France, Hauts de France, Normandie et Auvergne, Rhône Alpes) participent durant 10 semaines à l’évaluation comparative des 4 systèmes d’étiquetage simplifiés en condition réelle[1]. Plus de 2 millions d’étiquettes seront ainsi apposées en face avant de 1 300 produits (traiteur frais, plats cuisinés en conserve, viennoiseries industrielles, pains et pâtisseries industriels). Les consommateurs pourront ainsi identifier plus aisément les produits meilleurs pour la santé.
L’objectif de cette expérimentation est de déterminer le système le plus efficace auprès des consommateurs.
Lire la suiteDans tous les pays, les aliments sont régis par un ensemble complexe de lois et de règlements qui entraine des exigences auxquelles les acteurs de la chaîne alimentaire doivent se conformer afin d’assurer une alimentation saine et de bonne qualité aux consommateurs.
Que ce soit en Europe avec la réglementation INCO 1169/2011 ou encore aux Etats-Unis avec la loi de modernisation de la sécurité alimentaire (FSMA), il y a une volonté et une mobilisation internationale de renforcer et améliorer l’étiquetage des produits à destination des consommateurs.
A destination des industriels et distributeurs de l’alimentaire, des professionnels de la restauration collective et hors foyer et aux personnes intéressées par le sujet de la réglementation INCO, cette vidéo résume en 4mn chrono, les grands changements de cette nouvelle législation.
Lire la suiteDans à peine 6 mois, la dernière échéance de la réglementation INCO entrera en vigueur. C’est pourquoi j’ai décidé aujourd’hui de faire un petit rappel sur l’étiquetage de l’origine des produits.
La mise en œuvre d’outils de pilotage de l’innovation constitue un enjeu majeur pour les industries du secteur agroalimentaire et des produits de grande consommation. Une entreprise qui veut vendre un nouveau produit, ou en réviser, a des dizaines de caractéristiques à prendre en compte telles que la documentation, les ingrédients, l’étiquetage, le dimensionnement, l’approvisionnement, les fournisseurs, la réglementation, etc.
L’agriculture et l’agroalimentaire sont assurément des secteurs d’avenir. D’une part parce que d’ici à 2030 la population mondiale devrait augmenter et d’autre part la hausse du cours des matières premières n’est pas prête de s’arrêter.
En 2030, nos aliments seront à la fois très naturels et en même temps une palette de produits artificiels très technologiques viendra compléter notre alimentation.
Lire la suiteLes échanges entre l’entreprise et ses fournisseurs sont très nombreux. C’est pourquoi communiquer et interagir efficacement avec eux est essentiel : cette collaboration nécessite un formalisme bien plus élaboré surtout quand il s’agit d’échange de données autour d’un ou plusieurs produits.
Plusieurs types de logiciels se positionnent sur cet enjeu mais la technologie PLM a l’avantage de permettre de mettre à disposition des industriels un portail fournisseur tout en assurant le lien avec l’ensemble du cycle produit.
Une étape de plus pour le projet de loi du fameux étiquetage nutritionnel basé sur un code couleur. L’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail) a publié ce Mardi 04 Avril son rapport comparant les systèmes de score nutritionnel: le SENS (Système d’étiquetage nutritionnel simplifié) et le 5-C.
Pour rappel l’article 5 de la loi de santé de la ministre Marisol Touraine du 26 janvier 2016 prévoit qu’une information facultative résume, au moyen de graphiques ou de symboles placés sur les emballages, certains éléments de qualité nutritionnelle en vue d’améliorer l’information du consommateur.