D’une part, l’extrême maturité des segments que l’on pourrait qualifier de « traditionnels » limite le potentiel de conversiondes innovations de produit. D’autre part, les marchés de niche font la part belle à l’innovation mais sont très rapidement investis et se voient saturés à une vitesse remarquable. Ainsi, ce n’est pas tant l’innovation en elle-même qui fera le succès d’un produit mais davantage la maîtrise du processus d’innovation.
Categorie : Méthodes et conseils agroalimentaires et cosmétiques
Le développement d’un nouveau produit cosmétique peut se résumer aux quatre grandes étapes de conception, développement, production et commercialisation, regroupant une grande diversité de problématiques et d’acteurs.
Pour faire suite à la publication de notre tout dernier livre blanc (que vous pouvez télécharger gratuitement en cliquant ici), je vous propose de découvrir en image les principaux défis auxquels les industries de la cosmétique sont confrontées.
A l’heure où la concurrence ne cesse de s’accroître et les réglementations ne cessent de se complexifier, les sociétés du monde de la cosmétique doivent, plus que jamais, mettre en place des solutions pour répondre efficacement à leurs défis.
Les propositions faites aux professionnels de l’agroalimentaire ne manquent pas!
Et pourtant, choisir la bonne solution pour accompagner son développement, ce n’est pas que choisir la solution qui dispose du périmètre fonctionnel et technologique le plus développé. La mise en place de la « bonne solution logicielle » ne se résume pas au simple choix du logiciel et de son installation!
L’industrie agroalimentaire devance en France des activités industrielles de premier plan comme la métallurgie et la transformation des métaux, la construction automobile, ou encore l’aéronautique. En effet elle constitue le premier secteur industriel français en matière d’emploi et de chiffre d’affaires. Selon les derniers chiffres disponibles de l’INSEE l’industrie agroalimentaire pèse 157,6 Mds € en 2014.
L'industrie alimentaire est connue pour ses capacités de recherche et d'innovation. Ce sont près de 60%* des entreprises agroalimentaires qui innovent et 3000 innovations qui voient le jour chaque année en France.
Aujourd'hui, la recherche et l'innovation sont clés pour ce secteur. Dans un contexte extrêmement concurrentiel, l'innovation permet à ces entreprises de se différencier, de répondre aux attentes de plus en plus diversifiées des consommateurs ou encore de pouvoir s'implanter sur nouveaux marchés.
Une réelle demande de la part des consommateurs se fait sentir ces derniers temps. D’où vient mon produit ? Où est-il fabriqué ? Par quel producteur ? Où s’approvisionnent les IAA ? Beaucoup de questions que se posent de plus en plus de consommateurs avant d’acheter un produit.
Process alimentaire a publié un juin un article portant sur les Tiacs à Bacillus cereus, une bactérie particulièrement résistante aux bactéricides, désinfectants, radiations et dessications.
Cet article nous apprend quels types d’ingrédients sont les plus touchés (voir graphique ci-dessous), mais aussi que des recherches menées permettent d’estimer le risque d’émergence de B. cereus en fonction de l’évolution des procédés de transformation des aliments.
Une bonne nouvelle pour les industriels de l’agroalimentaire, qui ont maintenant une carte en main supplémentaire dans leur bataille contre les alertes sanitaires : ils savent maintenant mieux où chercher la petite bête !
Malheureusement, si une politique qualité efficace permet de diminuer sensiblement les risques de Tiacs, elle ne peut en aucun cas mener à un risque zéro.