Une solution PLM comme logiciel d’étiquetage nutritionnel

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  • 12 mai 2020
logiciel calcul nutritionnel étiquetage

Depuis le 19ème siècle, les machines sont devenues des outils essentiels dans notre quotidien malgré les sentiments partagés qu’elles inspirent ; la peur du remplacement par exemple.

Aujourd’hui, ordinateurs et logiciels sont de plus en plus répandus. Nous les trouvons tant dans nos vies personnelles, nos smartphones en sont un bon exemple, que professionnelle. Pour ce second cas nous pouvons citer les caisses automatiques remplaçant les caisses « humaines » pour l’aspect « peur », ou les assistants personnels pour personnes dépendantes pour l’aspect « rassurant ». Cette présence continue nous a amenés à avoir confiance, ou tout du moins une acceptance, envers ces machines et logiciels qui facilitent notre vie, voire nous guident.

La confiance dans les logiciels

Il y a une vingtaine d’années, les logiciels commençaient à se démocratiser dans le milieu industriel. Aujourd’hui, leur habilité à réduire les coûts, améliorer les performances, faciliter la collaboration et leur agilité en font des supports pour quasiment toutes les fonctions dans toutes les industries.

De nos jours, les logiciels possèdent de plus en plus de fonctionnalités, ce qui implique de plus en plus de responsabilités. Ils apportent une réponse efficace face à la quantité de données dont les entreprises disposent ; elles sont aujourd’hui interprétables et utilisables.

Pour leur faire confiance, l’humain doit comprendre comment ils fonctionnent et être sûr qu’ils sont à jour dans un marché constamment renouvelé.

Cette confiance, comme celle dans n’importe quel autre outil, se construit lorsque nous sommes capables de répondre aux questions suivantes : est-ce que le logiciel fonctionne bien ? Est-ce qu’il fait ce pourquoi il est conçu ? En ai-je une bonne impression ? Est-ce que je sais comment il fonctionne ? Performance, processus, objectif et transparence.  Ces interrogations sont encore plus vraies dans l’univers des logiciels professionnels où ces derniers nous aident à prendre des décisions en relation avec la vie humaine : calculs de structures, aide chirurgicale, étiquetage automatique des allergènes …

Dans l’industrie agroalimentaire, un bon exemple est celui de l’utilisation de logiciels d’étiquetage nutritionnel de plus en plus sophistiqués.

Pourquoi utiliser un logiciel d’étiquetage nutritionnel ?

L’industrie agroalimentaire est sujette à de nombreux défis : traçabilité, réglementations différentes selon les pays pour lesquelles il faut rester en phase, des cycles de vie des produits de plus en plus courts, etc.

L’étiquetage alimentaire est un élément clé de la décision d’achat. Il est utilisé pour améliorer la visibilité des produits nobles ou des allégations (bio, sans gluten, …) et aide ainsi le consommateur dans son choix. Mais il est aussi central pour donner des informations nutritionnelles de qualité aux consommateurs, pour les avertir de dangers potentiels tels que la présence d’allergènes majeurs.

Les lois évoluent continuellement et les étiquettes non conformes avec les législations actuelles peuvent entraîner des coûts et des dommages importants sur l’image de marque. Pourtant, les fabricants reposent sur des processus individuels, des entrées de données manuelles et des systèmes d’étiquetages disparates. Ceci implique une perte de temps et surtout un haut risque d’erreur.

L’enjeu est donc de fournir rapidement et automatiquement une information de qualité en compilant les données brutes avec des contraintes de calcul, de validation, le tout dans un contexte international : multiples réglementations (FDA, INCO, …), multilangues.

Pour répondre à tous ces besoins, de plus en plus de logiciels d’étiquetage nutritionnel voient le jour. Le marché global de ce type de solution augmentera de 35 millions de dollars entre 2019 et 2023.

C’est en rassemblant toutes les données nécessaires à l’étiquetage, de la matière première aux réglementations spécifiques que ces logiciels pourront aider les fabricants.

Le PLM (Product Lifecycle Management) comme logiciel d’étiquetage nutritionnel

Pour obtenir le bon contenu pour une étiquette, les entreprises agroalimentaires doivent agréger toutes les données nécessaires comme la liste des allergènes, les valeurs nutritionnelles, ou encore la liste déclarative des ingrédients. Ces informations doivent être exactes et facilement accessibles sous peine de perte financière ou de mise en danger pour les allergènes.

Les solutions PLM  permettent une bonne communication avec les fournisseurs pour garantir un flux d’information fluide entre le client et eux. Combiné aux outils de gestion des spécifications et de formulation, elles :

  • Rassemblent, dans une unique base de données, les formules, les listes d’ingrédients, les matières premières et les spécifications.
  • Permettent de créer ou modifier des recettes, automatiser les calculs et de générer les étiquettes.
  • Aident à vérifier la conformité d’un produit au regard des contraintes réglementaires d’une zone de commercialisation

Concrètement, ces solutions assurent que le flux d’information soit toujours exact et automatiquement mis à jour – de l’information donnée par le fournisseur à la génération d’étiquette. Les PLM aident à la génération des spécifications incluant les ingrédients et les exigences d’étiquetage nutritionnel, dans toutes les langues nécessaires. Cela réduit drastiquement le risque d’erreur humaine (ressaisies, écrasement de données, oubli de destinataire, etc.) et libère les équipes de tâches laborieuses sans valeur ajoutée.

Technologie et responsabilité autour de l’étiquetage

Il est facile de voir comment une erreur dans une étiquette peut avoir des conséquences désastreuses : rappels, actions légales de victimes d’un allergène non déclarées, perte de la confiance consommateur, etc.  Les entreprises agroalimentaires sont responsables de leurs méthodes fabrications et de l’étiquetage de leurs produits. Le logiciel doit rester une aide pour une prise de décision humaine.

Même, si la technologie peut surpasser l’humain dans le suivi de processus et dans leur application, elle ne peut pour l’instant pas remplacer sa capacité d’adaptation à n’importe quelle situation. Les IA (Intelligences Artificielles) utilisées dans l’industrie fonctionnent dans leur cadre de référence, et, même si elles peuvent devenir meilleures grâce au machine learning, elles ne peuvent pas encore prendre d’initiative qui ne serait pré-paramétrée. Elles s’appuient sur ce que l’humain leur demande de faire. Dans le cas du PLM, les résultats sont une compilation « intelligente » des données préalablement validée par l’humain.

Les PLM et les logiciels d’étiquetage sont donc des outils d’aide à la décision. Pour l’instant, ils ne prennent pas la décision pour l’homme. Mais l’arrivée récente de l’IA dans de nombreux domaines sensibles où la prise de décision est mise en avant implique beaucoup de questions. Qu’en est-il de la responsabilité dans ce cas ?  De nombreux débats ont lieu en ce moment pour déterminer si l’IA est un nouveau sujet, certains argumentant qu’elle doit être considérée comme une personne légale.

En conclusion, la technologie (y compris l’IA) est un outil puissant qui peut ouvrir de nouvelles opportunités de nombreuses façons. Mais elle reste pour l’instant un complément de l’intelligence humaine et pas un substitut.

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