Une petite faim ? Pas de problème je vais imprimer une pizza ! Bientôt cela nous semblera tout à fait normal !
Et oui cela fait maintenant quelques mois que nous entendons parler des imprimantes 3D !
Mais concrètement, qu'est-ce que c'est? et allons-nous voir cette nouvelle technologie débarquer dans l'agroalimentaire?
Tandis que le salon Sandwich Snack & Show ouvrira ses portes les 5 et 6 février prochains,faisons un point sur le marché de restauration et du snacking en 2013.
Toujours plus innovant et varié, le marché de la restauration rapide ne cesse de se développer en France avec un chiffre d'affaires d'environ 45 Milliards d'euros pour l'année 2013. Une belle augmentation de 2,5% par rapport à 2012.
L’affichage nutritionnel des produits jusqu’à maintenant volontaire, va devenir obligatoire à compter du 13 décembre 2016 dans le cadre de la règlementation INCO 1169/2011. Une enquête menée par le magazine Process Alimentaire nous révèle que déjà 5% des produits affichent une étiquette détaillée. Pour ces entreprises affichant déjà cet étiquetage, la mise à jour avec le règlement INCO sera obligatoire dès le 13 décembre 2014.
Le règlement INCO concerne aussi bien les données nutritionnelles, que l’étiquetage des allergènes, ou encore la mention du pays d’origine de certains produits. Concernant les allergènes, même dans les restaurants et les cantines, les plats proposés devront être accompagnés de la liste des allergènes présents.
Alors que le salon Sandwich & Snack Show a refermé ses portes la semaine dernière, le
marché de la restauration rapide (ou vente au comptoir) ne se plaint pas, avec un chiffre d’affaire de 34 milliards d’euros en 2012 soit environ 4 % de progression par rapport à 2011 (selon l’étude Gira Conseil Sandwich & Snack Show).
Cette progression s’explique notamment grâce à une diversification importante du nombre de gammes proposées.
Aujourd’hui, sandwichs, hamburgers, pizzas, pâtes et crêpes sont les stars de nos repas du midi. Et ça ne s’arrête pas là ! D’autres tendances se développent avec l’apparition de macarons sucré-salé, paninis ou wraps revisités.
Qui dit nouvelle réglementation dit nouvelles étiquettes !! Parmi les mesures phares du règlement, nous retenons en effet, la mise en place d’un étiquetage nutritionnel obligatoire sur tous les produits préemballés, et ceux servis en collectivité. A partir de décembre 2016, la valeur énergétique et les quantités de lipides, d’acides gras saturés, de glucides, de sucres, de protéines et de sel devront figurer sur l’emballage de chaque produit!
Process alimentaire a publié un juin un article portant sur les Tiacs à Bacillus cereus, une bactérie particulièrement résistante aux bactéricides, désinfectants, radiations et dessications.
Cet article nous apprend quels types d’ingrédients sont les plus touchés (voir graphique ci-dessous), mais aussi que des recherches menées permettent d’estimer le risque d’émergence de B. cereus en fonction de l’évolution des procédés de transformation des aliments.
Une bonne nouvelle pour les industriels de l’agroalimentaire, qui ont maintenant une carte en main supplémentaire dans leur bataille contre les alertes sanitaires : ils savent maintenant mieux où chercher la petite bête !
Malheureusement, si une politique qualité efficace permet de diminuer sensiblement les risques de Tiacs, elle ne peut en aucun cas mener à un risque zéro.
Europe Innova a publié un rapport qui met à jour 5 scénarios décrivant les différentes tendances moteurs de l’innovation dans l’agroalimentaire.
Ce rapport se base notamment sur l’analyse de la croissance démographique, du vieillissement en Europe, et des progrès scientifiques et techniques.
Les scénarios retenus sont les suivants :
Scénario 1 « Business as usual »
Ce scénario envisage un niveau d’innovation assez faible, et un marché au sein duquel cohabitent la recherche de « naturalité » (produits bio, produits du terroir, …) et le développement de produits fonctionnels (plats préparés, produits élaborés, fast foods, …).
Le potentiel d’innovation est alors assez limité.
Comme le souligne le site agro-media, les parts de marché des Marques De Distributeurs (MDD) semblent atteindre un plateau, qui se situe aux alentours des 36% de parts de marché en volume. Les MDD ne s’avouent pas pour autant vaincues, et sont en train d’amorcer un virage en se tournant vers l’élaboration de produits et marques innovants, marchant ainsi sur les plates bandes des marques nationales.
Quelles sont aujourd’hui les perspectives d’évolution, tant pour les MDD que pour les marques nationales ?
Un secteur visé : le CPG
Description : CPG signifie Consumer Packaged Goods, et pourrait être traduit en bon français par « biens de grande consommation ».
Le CPG englobe les secteurs :
Agroalimentaire,
Cosmétique,
Pharmaceutique,
DPH (Droguerie, Parfumerie, Hygiène)
…
Age du besoin : Nous allons plutôt parler de maturité de ce secteur vis-à-vis du PLM (Product Lifecycle Management).
Aujourd’hui, les sociétés doivent gérer plus efficacement leur portefeuille de produits. Ce phénomène s’accentue avec la montée en puissance des MDD. Elles se doivent d’être plus réactives, plus innovantes, tout en faisant face à de nouvelles contraintes réglementaires (qualité, environnement,…).
Télécharger le livre blanc PIM - PLM : gestion de l'information produit
